Atteindre les extrémités de la Terre en restant chez moi

Je peux chercher à atteindre les étrangers

Dès l’ancienne alliance, Dieu a demandé à son peuple de bien accueillir l’étranger, car le peuple d’Israël a été un temps étranger en terre d’Egypte. De la même manière, nous faisons partie du peuple de Dieu, nous qui autrefois n’étions pas un peuple (1Pi 2.10). Des hommes et des femmes venant des extrémités de la Terre passent par notre pays, comme réfugiés, pour des raisons professionnelles, pour les études, etc. Pour beaucoup d’entre eux, ce temps est un occasion privilégiée pour qu’ils entendent parler du Dieu vivant: ils ne sont plus dans leur contexte social habituel, n’étant plus sous le regard de leurs pairs, et beaucoup des barrières tombent.

Aussi, étant dans un lieu étranger, ils doivent pour s’intégrer s’ouvrir au changement, et donc seront plus à même d’écouter et de considérer d’autres points de vue que le leur, des idées qu’ils auraient rejeté d’un bloc dans leur contexte social habituel. Enfin, étant seuls, ou du moins relativement esseulés, étant quelque part en position de faiblesse, et confrontés sans cesse à un monde «nouveau», ils sont particulièrement sensibles à toute marque d’affection qui peut leur être donnée. Si je suis prêt à leur donner un bout de moi-même, gratuitement, et en les écoutant, comme Jésus s’est donné lui-même et s’est adapté à nous… ça peut faire un impact! :-)

Je peux chercher à atteindre les étudiants étrangers

Ce qui est vrai des étrangers est aussi vrai des étudiants étrangers. S’y ajoute le fait que ces étudiants sont susceptibles d’occuper plus tard une position de responsabilité dans leur pays ou communauté, et d’avoir donc d’autant plus d’influence sur leurs concitoyens. Et les étudiants sont là pour apprendre, et de ce fait particulièrement réceptif, et davantage enclins encore à se remettre en question que les autres personnes d’origine étrangère. Cependant, ils sont là parfois pour quelques mois, ou sinon quelques années à peine! Est-ce que j’ai l’opportunité d’accueillir un ou des étudiants étrangers, et de leur faire connaître l’amour du Christ et ce qu’Il a fait pour eux?

Je peux adopter

L’adoption est souvent vue comme un pis-aller, que je ne considère que lorsque je m’aperçois que mon époux ou peut-être moi-même est stérile. Cependant, Dieu se décrit comme le père des orphelins. Et l’évangile n’est pas seulement le salut de notre âme de la mort éternelle, si nous Lui faisons confiance et marchons sur ses traces; c’est aussi l’adoption en tant qu’enfants de Dieu, de telle sorte que nous nous écrions, comme de tout jeunes enfants: «Abba, père!» … adopter est donc un acte spirituel, par lequel nous montrons que cet enfant qui a été rejeté, et bien nous le recueillons, comme un jour nous étions abandonnés, et Dieu nous a recueilli. Plus encore, cet enfant, qui vient peut-être d’un pays lointain, ou au moins qui n’aurait probablement pas eu l’occasion d’entendre l’évangile, nous lui faisons vivre cette image de l’évangile qu’est l’adoption, et nous lui faisons part de notre rencontre avec l’Amour, qui nous pousse à l’aimer, envers et malgré tout!

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