An Asian Harvest – The Autobiography of Paul Hattaway
Il y a de cela 15 ans, des amis missionnaires familiers de mon témoignage m’ont encouragé à écrire un livre pour inspirer les autres. J’ai hésité, d’autant plus que notre travail en Asie exige que je fasse profil (public) bas. Pendant des années j’ai mis de côté toute idée d’écrire une autobiographie et me suis concentré sur le travail que j’avais à faire.
Il y a quelques années je me suis rendu compte que 25 ans s’étaient écoulés depuis le moment où Dieu m’a propulsé dans le service chrétien. À l’époque diverses personnes m’avaient demandé comment Asia Harvest avait été fondée et quels principes avaient stimulé notre croissance au fil des ans. Après la réception d’un certain nombre de ces demandes, j’ai commencé à chercher Dieu plus sincèrement pour savoir si l’idée de partager mon témoignage venait de Lui ou non.
Il est progressivement devenu clair que le temps était venu pour moi de partager mon histoire. Ce mois-ci, nous sommes heureux d’annoncer la sortie de mon autobiographie. J’espère que le Seigneur Jésus Christ l’utilisera pour vous encourager dans votre marche avec Lui.
Je suis grandement honoré d’avoir été témoin de merveilles au cours de mon aventure avec Dieu. J’ai partagé dans le livre beaucoup de ces expériences, aussi bien que certaines des épreuves sévères que nous avons été appelés à supporter en chemin.
Dans le reste de cette lettre d’information nous partageons un des chapitres du livre. C’est seulement en prenant du recul que j’ai réalisé que les événements décrits dans ce chapitre, et qui se sont produits en 1991 sur une montagne Himalayenne reculée, ont vu le Saint Esprit faire naître en moi la vision d’une Récolte asiatique (“Asian Harvest”) pour la première fois. Depuis ce temps, tout ce qui est apparu de bon, d’utile dans ma vie a été le résultat direct de la grâce de Dieu et de sa compassion envers moi et la vision pour Asia Harvest a coulé de la vision surnaturelle que Dieu m’a donnée cette nuit.
Que le Seigneur soit exalté par le moyen de ce livre, pour que beaucoup d’enfants de Dieu soient mis au défi, soient encouragés et se rapprochent de lui. Que Jésus reçoive toute la gloire, car Lui seul est digne.
Paul Hattaway
L’extrait suivant est pris de la nouvelle autobiographie de Paul Hattaway, ‘une Récolte asiatique ‘. Si vous voulez commander un exemplaire, visitez notre site Web (www.asiaharvest.org) pour les détails.
Une vision céleste
Avril 1991
Mes voyages dans toute l’Asie en 1991 comprenaient un voyage au royaume Himalayen du Népal. Le Népal était un pays fermement contrôlé à l’époque et les chrétiens y étaient persécutés pour leur foi. Les réunions de prière étaient souvent tenues dans le secret, les croyants pressant des oreillers ou du tissu sur leurs bouches pour assourdir le volume de leurs prières, de peur que leurs voisins ne rapportent leur rassemblement à la police.
Un missionnaire de Kathmandu m’a alors demandé si j’étais prêt à voyager au Népal occidental pour aider à livrer une cargaison de bibles à une communauté rurale de nouveaux chrétiens. J’ai sauté sur l’occasion et quelques jours plus tard j’ai rejoint un chrétien Népalais nommé Ramesh pour un trajet en bus de dix-sept heures vers l’Ouest du pays. C’était la première étape d’un périple ardu qui a failli mettre fin à mes jours.
Notre première halte était la ville de Nepalgunj près de la frontière indienne. Après nous être reposés pendant la nuit, nous avons rejoint un autre transport en autobus, qui allait plus loin dans les montagnes. J’ai pu seulement faire rentrer cinquante Bibles dans mon sac à dos, vu la taille des Écritures saintes Népalaises. Mon paquet pesait au moins 50 kg (110 livres) et j’avais l’impression de porter des barres de fer. Au lieu de nous asseoir à l’intérieur du bus, Ramesh et moi avons décidé de voyager dans le compartiment « climatisé »: Nous sommes montés sur le toit où nous nous sommes assis sur le pneu de rechange arrimé au toit par des cordes.
Les voyages en bus au Népal sont des expériences excitantes en soi. Ce voyage-là s’est révélé particulièrement terrifiant, notre conducteur frayant son passage sur des chemins de terre battue étroits à une allure folle. Alors qu’il prenait les virages sans visibilité, le bord de falaise à peine un mètre plus loin, il calmait ses nerfs avec une lampée occasionnelle de whisky ou une bouffée de marijuana. Ca ne m’avait pas rassuré non plus de jeter un coup d’œil en bas du toit et de voir les coquilles calcinées des épaves de bus et de camions tout au fond de la vallée, plusieurs centaines de mètres plus bas.
Ce jour-là nous avons commencé notre périple au niveau des plaines du Népal du Sud, pas loin du niveau de la mer. Huit heures plus tard nous étions à plus de 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, au milieu de l’Himalaya. Pendant le jour nous avions franchi de nombreux cols de montagne et traversé des vallées profondes, seulement pour commencer une nouvelle ascension vers le col suivant.
Après le coucher du soleil nous sommes arrivés à une petite ville, où nous avons trouvé un logement pour la nuit. Le matin suivant Ramesh m’a réveillé avant l’aube. Nous avions une randonnée d’un jour entier qui nous attendait, afin de pouvoir atteindre le village chrétien avant la tombée du jour.
Je suis parti avec la grande détermination ce matin-là. Quelle grande joie c’était de porter la Parole de Dieu à de nouveaux croyants! J’attendais avec impatience le moment où je pourrais rencontrer mes frères et sœurs Népalais, avec qui je passerais l’éternité.
Après quelques heures de randonnée à pied difficile, mon sac à dos lourdement chargé semblait peser une tonne et l’énergie commençait à s’écouler de mes membres. Je savais que je retardais Ramesh, mais il était mon guide et traducteur et j’aurais été totalement perdu dans ces montagnes sans lui.
Pendant des heures j’ai insisté, un pas après l’autre. J’étais déterminé à atteindre notre destination et à livrer les Bibles, qu’importe le coût. Vers midi, alors que nous apprêtions à grimper le long d’un penchant abrupt, j’ai senti que je commençais à avoir des ennuis. J’étais malade de bout en bout et mon corps tremblait de déshydratation et de la tension de mes efforts. Quelques heures plus tard je me sentais encore plus désorienté et pouvais à peine marcher. Ramesh de son côté sentait la frustration monter, et il pouvait voir que je n’allais pas pouvoir atteindre le village, qui se trouvait toujours trois heures plus loin devant.
Nous avons passé devant un minuscule village fait de maisons construites de pierres brutes et de boue séchée, avant de continuer en direction d’une autre colline. Nous étions maintenant dans une zone éloignée, loin de toute route, et le soleil commençait à baisser. Quand nous avons atteint une clairière au sommet de la colline suivante, je me suis assis pour me reposer. Trop épuisé pour détacher mon paquet, je me suis juste allongé sur le dos.
Ramesh devenait de plus en plus inquiet. Étant du coin, il savait le danger de passer la nuit dehors dans l’Himalaya. Les loups, les chacals et d’autres animaux sauvages errent dans les collines la nuit, sans compter des serpents parmi les plus venimeux du monde et des araignées.
« Bien Paul, allons-y! » m’a-t-il ordonné. « Nous devons absolument partir d’ici! Nous ne pouvons pas rester ici plus longtemps. C’est trop dangereux. Nous les Népalais avons l’habitude de dire que seuls les fous dorment à la belle étoile. »
À ce moment-là je pouvais à peine reconnaître Ramesh. Mon esprit était devenu nébuleux et confus. J’étais si faible que le plus que je pouvais faire était de signaler à mon guide avec mon index de continuer seul. «Ok bro’,» s’est-il exclamé. «J’avancerai et essayerai d’envoyer quelqu’un pour t’aider.»
C’était la dernière fois de ma vie que j’ai vu Ramesh.
J’étais maintenant seul et un frisson a parcouru mon corps alors que les derniers rayons de soleil descendaient derrière les pics. Je ne m’étais jamais senti si totalement exempt d’énergie et mon esprit semblait prêt à s’arrêter de fonctionner.
Ironiquement je savais ce qui m’arrivait, mais je ne pouvais pas y changer grand chose. Quelques jours plus tôt à Kathmandu, j’avais pris un magazine à la pension de mission et lu un article sur le mal des montagnes. Chaque année, beaucoup de randonneurs dans l’Himalaya en périssent. Le mal des montagnes frappe les ceux qui montent trop rapidement, avant que leur organisme n’aie eu le temps de s’adapter à la pression atmosphérique réduite et aux niveaux d’oxygène inférieurs. Beaucoup meurent quand, dans leur état affaibli, ils ferment simplement les yeux et s’endorment. Leurs poumons se remplissent de liquide, les faisant suffoquer et ils ne se réveillent jamais. Le terme médical pour cette condition fatale est l’œdème pulmonaire. J’avais déjà la plupart des symptômes et toussais de manière incontrôlée. Un son bouillonnant venait de l’intérieur de mon poitrine alors que mes poumons commençaient à se remplir de liquide.
Bien que je sache ce dont je souffrais, j’étais complètement impuissant à le surmonter. La seule solution pour quelqu’un souffrant du mal des montagnes est de rapidement redescendre à une altitude inférieure, dans l’espoir que son organisme s’adaptera à l’atmosphère plus dense.
Une autre demi-heure passa et il faisait maintenant complètement sombre. La température était tombée et pour la première fois de ma vie je réalisais que je pouvais mourir en un instant. Un épuisement accablant m’enveloppa. Chaque cellule dans mon corps voulait se reposer. Mes yeux étaient lourds et j’étais sur le point d’incliner la tête pour dormir.
Quelques mois plus tôt j’avais lu le livre des Martyrs (écrit par Foxes) – un livre rempli de reportages sur des chrétiens morts héroïquement pour l’évangile. Je me suis demandé si mon église chez moi apprendrait un jour comment j’étais mort.
Incroyablement, au moment de ma faiblesse la plus grande, la fierté a grandi en moi. Je voulais que mes amis sachent que j’avais péri en servant Jésus, et j’ai fait un effort énorme pour tirer ma Bible personnelle de mon sac à dos pour la placer à côté de moi. Je voulais qu’on sache, quand on découvrirai mon corps, que j’avais lu la Parole de Dieu jusqu’à mon tout dernier souffle!
Alors que je contemplais ma vie toucher sa fin, j’ai soudain eu une expérience spectaculaire qui a changé ma vie.
Premièrement, mon coeur a été saisi par «la paix de Dieu, qui dépasse toute la compréhension» (Philippians 4:7). Je savais, sans l’ombre d’un doute, que j’allais au ciel. C’était une révélation surnaturelle, pas quelque chose que j’aurais fait apparaître par moi-même. Je n’avais pas même espéré ou regretté que mon destin éternel soit assuré. La confiance qui m’a saisi n’avait rien à voir avec moi. J’avais de nombreuses fautes et ma vie était toujours en travaux. Chaque particule de mon être, cependant, savait que j’étais sauvé par le moyen du sang de Jésus Christ! C’était Son sang qui me rendait acceptable pour Dieu et rien d’autre. Je réalisais que j’ai été sauvé non parce que j’étais assez bon, mais parce que Jésus est assez bon.
«Seigneur Jésus», chuchotai-je, les larmes me montant aux yeux, «je viens Te voir bientôt. Merci de m’avoir sauvé. Merci pour Ton sang précieux. Je T’aime».
Affalé sur le côté, j’ai allumé une petite lumière de poche que je gardais dans la couverture de ma Bible. Rassemblant ma dernière once d’énergie, j’ai ouvert la Bible à peu près au milieu. J’ai baissé les yeux, elle s’était ouverte au Psaume 91. Comme je lisais le psaume de bout en bout, ces mots ont saisi mon attention :
«Parce qu’il m’aime», dit le Seigneur, «je le sauverai; je le protégerai, car il connaît mon nom. Il m’appellera et je lui répondrai; je serai avec lui dans ses problèmes, je le sauverai et l’honorerai. D’une longue vie je le satisferai et je lui montrerai mon salut» (Psaume 91:14-16).
Comme je réfléchissais sur ces belles paroles, une vision céleste a soudainement inondé mon esprit. Cela n’a pas duré plus que quelques secondes, mais elle est apparue avec une telle clarté que je n’en oublierai jamais les détails.
Quelques personnes ont plus tard suggéré que je puisse avoir eu des hallucinations à cause de mon état affaibli. Tout que je sais est que cette brève rencontre a changé de cap de ma vie et m’a amené à aimer le Seigneur Jésus avec une plus grande passion que jamais auparavant.
Dans la vision j’étais placé haut dans l’air, baissant les yeux sur une plaine ouverte énorme contenant des millions d’asiatiques, d’une myriade de groupes ethniques. Chaque personne était ornée de ses vêtements tribaux traditionnels. La marée humaine colorée s’étirait jusqu’à un horizon éloigné, plus loin que mes yeux ne pouvaient voir.
Comme je regardais cette multitude, un sens profond, accablant de l’amour et la compassion de Dieu a inondé mon âme. Ces mots de Jésus sont restés imprimés dans mon esprit: «il avait la compassion pour eux, parce qu’ils étaient harcelés et impuissants, comme des moutons sans un berger» (Mat. 9:36).
La vision se termina aussi brusquement qu’elle avait commencé et je suis restée seul dans l’obscurité de l’Himalaya, couché sur la terre froide. Les dix à quinze minutes qui ont suivi, j’en suis resté prostré. Mon Père céleste, en l’espace d’un instant, avait partagé avec moi Son cœur pour les peuples perdus d’Asie. Son amour étonnant m’a tellement saisi que je pouvais à peine le supporter. C’était comme si mon cœur était sur le point d’exploser.
Après la vision, j’ai ressenti une conviction venant de l’extérieur de moi, le sentiment d’être comme enveloppé, protégé, et que je n’allais pas mourir cette nuit. Dieu m’avait partagé son cœur pour une raison. Son désir était que j’investisse le reste de ma vie à apporter l’évangile à autant de groupes humains d’Asie que possible. Je réalisais que mon travail était loin d’être terminé, et que Jésus voulait que je vive!
Bien que je me sois senti spirituellement élevé de mon expérience céleste, j’étais toujours dans l’incapacité de bouger et je restais complètement vidé de toute énergie. Comme je levais les yeux vers le ciel rempli d’étoile, je commençais à trembler de manière incontrôlée, me demandant par quel moyen j’allais bien pouvoir réchapper de la nuit sans sac de couchage ni manteau chaud. C’est alors que j’ai cru entendre un son tout au loin. Mes oreilles se sont dressées, mais j’entendais en tout et pour tout le chant des crickets.
Quelques minutes passèrent et à nouveau il m’a semblé entendre un léger son au loin. Puis le son s’est arrêté, comme la première fois. La troisième fois que j’ai entendu le son, je savais que mon esprit ne me jouait pas de tour. J’entendais vraiment quelque chose. Cela ressemblait à un filet faible d’eau, d’intensité fluctuante, avec flux et reflux comme pour une marée. Parfois c’était plus fort, pour diminuer progressivement pendant quelques minutes et disparaitre avant de revenir.
Comme le temps passait, il était apparent que le son se rapprochait! C’était maintenant juste à quelques centaines de mètres derrière moi et je reconnaissais le son comme le tintement d’une cloche. Quelqu’un descendait le chemin dans ma direction!
Un homme Népalais et son âne ont soudainement apparu dans l’ouverture. L’âne avait une petite cloche autour de son cou, qui tintait quand il marchait. Les ondes sonores avaient atteint mes oreilles quand l’âne était au sommet d’une colline, pour disparaître progressivement quand il descendait dans un enfoncement du terrain.
L’homme n’a pas dit un mot. Il m’a regardé couché dans la poussière et a immédiatement compris la situation. Il a soulevé mon sac à dos et avec beaucoup de difficulté a réussi à l’attacher avec une corde sur le dos de son âne. Il m’a alors aidé à me mettre sur mes pieds et, bien que j’avais du mal à garder l’équilibre, le Seigneur m’a donné un sursaut d’énergie et je descendais bientôt en chancelant le chemin de randonnée d’où j’étais venu plus tôt ce même jour.
Après environ trente minutes nous avons atteint le petit village avec les maisons de pierre et de boue devant lequel Ramesh et moi-même étions passés des heures plus tôt. L’homme m’a fait signe d’attendre tandis qu’il parlait avec une femme qui gérait la seule boutique du village. Sous le plancher il y avait un minuscule espace avec une petite ouverture. Je me suis mis à quatre pattes et ai rampé à l’intérieur. La femme a poussé mon sac à dos dans l’ouverture, a dit quelques choses en Népalais que je ne pouvais pas comprendre et est partie pour la nuit.
Bien que le Seigneur ait épargné ma vie, je suis resté extrêmement malade. Pendant des jours j’ai été couché sous le magasin, trop malade pour me déplacer. La dame m’a amené de l’eau et une sorte de soupe de lentilles, mais tout qui passait à travers mes lèvres revenait immédiatement. Elle a renoncé à essayer de me nourrir et m’a amené un vieux seau cassé dans lequel vomir.
La femme népalaise était comme un ange à mes yeux: elle vidait mon seau chaque jour et essayait de me réconforter en amenant des enfants du village qui me regardaient fixement. Cette partie du Népal était si isolée et loin des parcours touristiques normaux que j’étais presque sûr d’être le premier étranger que les gens du coin aient jamais vu.
Finalement, après être resté là pendant une semaine complète, j’ai regagné un peu de force et ai pu prendre du recul sur ma situation. Le jour suivant j’ai décidé de revenir sur mes pas jusqu’à la capitale, Kathmandu. J’ai marché toute la journée pour rebrousser chemin jusqu’à la route où j’ai hêlé un bus. Cette fois je me suis assis à l’intérieur. De Nepalgunj j’ai acheté un autre billet pour le long voyage jusqu’à Kathmandu. J’étais énervé d’avoir échoué dans mon projet de livrer les Bibles aux nouveaux croyants, mais je les ai traînées jusqu’à Kathmandu, où je les ai replacées sur l’étagère de la maison d’accueil de la mission.
Pendant la semaine que j’ai passé à retrouver la santé en-dessous du magasin, je me suis attendu à ce que mon ami Ramesh revienne me chercher, mais il ne l’a jamais fait. J’ai découvert plus tard qu’il avait continué de marcher jusqu’au village chrétien, se disant que je pourrais me débrouiller pour rebrousser chemin et revenir à la civilisation. J’ai demandé aux responsables du ministère de remercier Ramesh d’avoir envoyé l’homme avec son âne pour me sauver. Ils ont répondu, «Ramesh dit qu’il ne voit pas ce que vous voulez dire. Il n’a envoyé personne avec un âne.»
Je me suis pesé sur une balance à la maison d’accueil et j’ai été choqué de découvrir le bilan de la maladie sur mon corps. J’avais perdu 23 kg pendant les dix jours d’absence. Lorsque je regarde en arrière, je vois l’effet majeur que l’expérience au Népal a eu sur ma vie.
La vision surnaturelle brève que Dieu a partagé avec moi, me montrant Son cœur pour les peuples d’Asie, a révolutionné ma vie et mon service pour Lui.
Bien que Seigneur Jésus m’aie d’abord appelé en 1987 et m’aie envoyé sur le champ missionnaire alors que je n’avais pas vingt ans, avec du recul je crois le ministère de Asia Harvest a commencé cette nuit d’avril 1991 sur une lointaine montagne de l’Himalaya.
Ma vision céleste au Népal était la rampe de lancement pour tout qui est arrivé dans ma vie et mon ministère depuis. Au fil des ans, Dieu a déplié cette vision de bien des façons étonnantes, comme le reste de mon histoire vous le révélera.
Mon espoir et prière sont qu’un jour, comme l’Apôtre Paul, je puisse dire, «je n’étais pas désobéissant à la vision du ciel» (Actes 26:19).